
Retour sur les permanences assurées lors de Naturissima à Alpexpo, où Un Toit Pour Tous dispose d’un stand chaque année.

L’Etat s’est engagé auprès de l’Union européenne à accueillir, sur la période 2016-2019, 10 000 personnes réfugiées de la Syrie, actuellement situées dans les campements en Turquie, Liban ou Jordanie. L’association Un Toit Pour Tous, à travers son Agence Immobilière à Vocation Sociale (AIVS®) TERRITOIRES, est chargée de la mise en œuvre du programme de réinstallation de ces personnes dans le département de l’Isère. Une organisation se met en place qui porte le nom de Logement d’Attente pour Migrants en Isère (LAMI).

Intervenants de haut niveau, témoignages de beaucoup d’initiatives locales et extérieures, la MC2 de Grenoble pleine à craquer pour débattre toute la journée du 3 décembre 2016 … : ces « Premiers Etats généraux des migrations » ont mis en avant l’existence en Isère d’une volonté citoyenne de participation active à un accueil digne des migrants. Des cahiers de doléances, issus des travaux des ateliers de préparation à la journée, ont rassemblé ce qu’il y avait à demander aux élus (voire exiger d’eux !). La parole des migrants n’a pas été oubliée. D’autres démarches sont maintenant à initier pour avancer.

Un Toit Pour Tous gère et développe un parc locatif « en diffus » pour fournir des conditions d’habitation favorables à l’insertion sociale de personnes en difficulté. Son Observatoire de l’Hébergement et du Logement a exploité les informations recueillies entre 2004 et 2013 sur les copropriétés où sont disséminés ces logements. Cette première étude réalisée a été présentée le 25 avril 2016 aux adhérents et partenaires de l’association.
Les logements concernés sont implantés « en diffus » dans le tissu urbain de Grenoble et autres villes de l’Isère à la différence de ceux des bailleurs sociaux « classiques » gérant le plus souvent des ensembles groupés. Présente dans 200 copropriétés où sont situés la plupart de ces logements, l’association a accès à un grand nombre d’informations sur le fonctionnement concret de ce mode d’habitat : il a paru intéressant de les exploiter.

Cette étude est issue d’un groupe de travail réunissant des professionnels de L’Union des Associations Familiales de l’Isère (UDAF), la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) de l’Isère, Le Conseil Habitat Jeunes, des conseillères en Economie Sociale et Familiale de l’OPAC 38, de Pluralis, et d’ACTIS, des travailleurs sociaux du Conseil Général de l’Isère, du Centre Communal d’Action Sociale de Grenoble, la Confédération du Logement et du Cadre de Vie (CLCV), la Confédération Nationale du Logement (CNL), La Confédération Syndicale des Familles (CSF), et Un Toit Pour Tous, animé par Marie Bady et Bernard Hofmann qui ont collaboré à sa rédaction. Novembre 2011 – 37 pages

Les acteurs du logement expérimentent
La tenue, le 26 novembre 2015 à Fontaine, de la 10ème Conférence annuelle du Conseil Social de l’Habitat de l’Isère (CSHI) a été l’occasion de donner un coup de projecteur sur quelques unes des multiples initiatives prises localement pour contribuer à l’éradication du mal – et non – logement dans le département (1). Une caractéristique commune : le rapprochement de partenaires publics et privés. Des préoccupations majeures : l’élargissement des publics, la pérennité de la mise en œuvre.

« AG copro » et le « vivre ensemble »
Avec sa participation aux Assemblées Générales des COPROpriétés où l’association possède un logement Un Toit Pour Tous actionne un levier décisif dans sa lutte pour l’insertion sociale de locataires en difficulté (1). Cette participation est assurée en partie par des bénévoles. Elle permet de défendre les intérêts immobiliers de l’association, contribuer à la bonne acceptation des locataires par les autres habitants, diffuser des informations sur le combat de l’association pour « un toit pour tous » (2).
« Un Toit Pour Tous » constate l’absence de coordination des acteurs de l’hébergement d’urgence dans l’agglomération grenobloise. Qui plus est, chaque institution rejette sur les autres la responsabilité de la situation catastrophique que nous connaissons et en appelle à l’Etat.

Un logement de plus dans un parc locatif dont près de 4 logements sur 10 sont issus du secteur privé.

Soucieuse d’assurer à la fois des conditions de logement permettant à ses locataires en difficulté de reprendre pied et une gestion satisfaisante pour les propriétaires qui acceptent la mise à disposition de leur logement à un public précaire, l’Agence Immobilière à Vocation Sociale Territoires évolue. Parc en constant accroissement, conditions de financement plus difficiles, solvabilité des ménages précarisée : il faut s’adapter. Est en jeu l’objectif de contribuer effectivement à éradiquer le mal – logement à une échelle de plus en plus significative.
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